La Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA) possède sur son territoire la première Technopole d’Europe : Sophia Antipolis.
La technopole représente aujourd’hui 44500 emplois et représente une véritable référence mondiale en matière d’innovation et de recherche et développement : 2 500 entreprises réalisant un chiffre d'affaires de près de 6 milliards d’euros, dans des secteurs stratégiques et vecteurs d’emplois comme le véhicule intelligent, la santé et les biotechnologies, le traveltech, le sportech, la fintech, la proptech L’intelligence Artificielle,, ou la cybersécurité…
La particularité de Sophia Antipolis repose sur son modèle d’innovation technologique et d’aménagement durable imaginé dès 1969, par son créateur, le Sénateur Pierre Laffitte et articulé autour de 3 piliers:
• l’innovation responsable et l’excellence technologique
• la fertilisation croisée entre la recherche académique, l’enseignement supérieur et les entreprises
• l’aménagement visionnaire respectueux de l’environnement
50 ans plus tard, l’utopie de départ laisse donc la place à une réalité très concrète : un parc de haute technologie «fertile», favorisant les synergies entre universitaires, centres de recherche, grands groupes et startups qui travaillent main dans la main au service de l’innovation. Le tout dans un environnement naturel préservé de 2400 ha, comprenant 90% d’espaces verts, propice à la sérénité et à la créativité.
L’héritage de son créateur a permis à la technopole de lier attractivité du territoire, développement économique et préservation du parc naturel. Face aux enjeux énergétiques et environnementaux d’aujourd’hui la technopole bénéficie d’un véritable atout. Nul besoin de se réinventer mais plutôt de s’appuyer sur l’existant pour répondre aux défis de demain: comment concilier les enjeux de préservation et de développement économique au regard des défis climatiques et énergétiques?
Sophia Antipolis a toujours su adapter son développement aux ambitions qu’elle porte. Aujourd’hui, face à la nécessité de décarboner les activités, un nouvel objectif érige sa ligne de conduite pour les années à venir.
Une véritable dynamique s’engage donc avec une ambition à la hauteur de l’image de marque que la Technopole s’est constituée en 50 ans : créer une dynamique territoriale fédératrice autour des acteurs du territoire alliant développement économique et neutralité carbone et ainsi faire de l’exemplarité environnementale et énergétique de la Technopole un véritable levier d’attractivité territoriale.
L’histoire de la Technopole, son héritage et son écosystème d’entreprises permettent aujourd’hui d’entrevoir pour son avenir une nouvelle opportunité de devenir un pôle d’innovation et d’expérimentation sur les sujets de décarbonation en lien avec les filières d’excellence qu’elle développe depuis 50 ans.
De nombreuses entreprises du territoire ont d’ores et déjà réalisé leur bilan carbone et s’engagent dans une démarche ambitieuse de décarbonation de leurs activités comme Bosch, EDF, La Poste, Renault Software Labs, BRP ou encore Amadeus…. Les acteurs immobiliers actifs sur la technopole (Courtin, Valimmo, Woodeum, Artea, GA…) sont inscrits dans la même dynamique.
La collectivité également, à travers sa politique transport, sa stratégie d’aménagement et les projets qu’elle porte. Le Pole alpha est un exemple fort de cette mutation de la construction sur la Technopole : 8500m² de bureaux, espaces de co-working, espaces de restauration, alimenté par une installation de géothermie couvrant 100% des besoins en chaud et 83% des besoins en froid du b timent, l’installation de panneaux photovoltaïques sur 450 m², l’utilisation de 50% de béton bas carbone, une architecture permettant de limiter les apports de chaleur en été par la présence d’une double peau, la réutilisation et/ou la valorisation de 100% des terres de chantier et l’équipement de la base vie en panneaux solaires répondant à une partie des besoins du chantier.
L’exemplarité de ce projet tend à être répliquée sur les projets neufs de la Technopole mais aussi au travers des projets de rénovation ou de démolition/reconstruction. Pour cela, la Technopole bénéficie d’un outil existant depuis 1977, sa charte d’aménagement (« La charte de Sophia Antipolis »). L’actualisation de cette charte, avec pour ambition l’aménagement bas carbone, est le premier levier d’impulsion de la dynamique sur le territoire : préservation d’espaces naturels, process constructif bas carbone, matériaux biosourcés, diminution des consommations énergétiques sont autant de thématiques à intégrer.
En parallèle, l’écosystème d’entreprises innovantes et de start up développent des solutions en matière de mobilité, de maitrise de l’énergie ou encore de construction durable. Ces mêmes innovations qui peuvent offrir des solutions aux grands entreprises engagées dans des démarches de décarbonation de leurs activités. Ce tissu sophipolitain est complété par des instituts académiques tels que l’Université Nice Côte d’Azur, EURECOM et l’Ecole des Mines Paris Tech, acteurs incontournables dans la recherche sur l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables.
L’Intelligence Artificielle est un nouvel outil majeur de décarbonation notamment au travers notamment du rôle qu’elle joue dans l’optimisation des consommations énergétiques des b timents, mais également des déplacements. La Technopole est un territoire labellisé 3IA avec 4 axes de recherche. Un des axes identifié pour le projet 3 IA Côte d’Azur est l’IA et les territoires intelligents et sécurisés comprenant comme sujets de recherche l’IA au service des systèmes de distribution d’énergie, de la mobilité partagée et multimodale et des véhicules connectés autonomes.
La démarche de décarbonation de la Technopole Sophia Antipolis renforce sa singularité en modernisant les grands principes de son créateur et en se réinventant comme elle a su le faire au fil des années pour conserver son attractivité, son tissu économique et son cadre de vie. Sophia Antipolis est historiquement, génétiquement et prospectivement légitime pour porter cette ambition.
S’inscrire à la newsletter du SIBCA